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Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
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jeudi 3 novembre 2011

Ile de Quinchoa - Chili

65 jours de beau temps par an sur l’ile de Chiloé. Et bien nous sommes bien tombés  !!
Et donc, par une belle après-midi ensoleillée, nous avons pris un bac (encore un) pour aller sur la petite île de Quinchao. Collines verdoyantes, talus bordés de genêts, petits troupeaux de vaches et de moutons, basse-cour et cochons (pas toujours roses) ... Tous les arbres fruitiers et les lilas sont en fleurs. La vue est superbe sur les différents îlots et bras de mer à Achao. A tel point, qu’on préfère manger un sandwich devant le paysage et de poursuivre par une petite sieste, au lieu de s’enfermer dans un restaurant.

Les villages sont assez décevants, il n’y a rien, mais vraiment rien, un restaurant, trois «mercado particular», une chapelle et aucun touriste. Une destination de rêve pour ceux qui recherchent le calme ! Nous pensions admirer l’artisanat local car les guides vantent le travail sur le bois, mais rien d’extraordinaire. Nous aurions bien aimé voir les fameuses ancres en bois lestées de pierre, originelles de ces régions, mais nous n’avons trouvé que de petites reproductions.

La région s’appelle «Araucarya» et ils sont nombreux, plantés dans les maisons ou sur les places publiques. Pour ceux qui ne connaissent pas le Désespoir du Singe, je vous conseille de vite googliser pour admirer cet architectural arbre. Des ibis y font leurs nids, et nous avons pu photographier une couvée toute de gris vêtue. Est-ce que c’est la couleur de leurs pattes oranges qui leur permet de marcher sur de si grosses épines ?

Toutes les maisons que nous avons vu pendant notre périple dans le Chili du Sud, sont sur pilotis. Celles qui sont installées en bord de mer, bien sûr, mais aussi celles qui sont en campagne, en montagne, les vieilles ou les récentes, et même les plus contemporaines.
Les pilotis sont plus ou moins hauts, parfois presque à ras du sol, mais les maisons n’ont aucune fondation, elles reposent sur un plancher en bois. Certaines ont même été déplacées !!! Des photos du siècle dernier, montrent une douzaine de boeufs tirant une maison qui roulent sur des gros rondins de bois.

Dans un petit village, nous prenons une route «voie d’évacuation en cas de tsunami», qui nous rappelle que le Chili est une terre de séisme. Dans le musée de Castro, nous avons vu des photos du tremblement de terre de 1960, avec une ville complètement dévastée.

Souvent des amoureux de tous les âges, se bécotent sur des bancs publics-bancs publics, dans le froid ou dans le vent. Nous les trouvons très réchauffés, ce doit être efficace !

Nous quittons le Sud du Chili, que nous avons visité souvent malheureusement dans de mauvaises conditions météorologiques, mais nous étions prévenus, il pleut beaucoup et la région n’est pas réputée pour ses plages paradisiaques.

Il y a de gros chantiers sur les routes, les voies sont agrandies, élargies, des ponts sont créés, on sent que le pays est en pleine évolution.

Nous retournons à Puerto Varras pour prendre le car de nuit pour Valparaiso, arrivée estimée à 10h demain matin, et cela sera une autre histoire.

Nos photos de la journée sur : http://crazyappfactory.com/worldwide/index.php/3-Novembre