Retour

Notre voyage a commencé le 28 juillet 2011 et s'est terminé un an plus tard, le 28 juillet 2012.
Afin d'être informé de nos nouveaux articles, enregistrez-vous à "Follow by e-mail" au bas de la colonne de droite.

lundi 21 mai 2012

Katherine - Australie

Hi,

Au lever dans notre camping, grosse agitation, les chauve-souris rentrent et crient. Elles doivent se raconter leur soirée et leurs divertissements. Certaines sont déjà accrochées, suspendues tels des fruits. les ailes repliées comme une couette, quand d’autres volent encore. Il y en a des centaines, et gare à celui qui dort sous leurs arbres préférés.

Les wallabies sont très nombreux dans cette région, un troupeau d’une centaine d’individus a élu domicile dans le parc . Curieux, ils s’approchent des voitures et des cabines (bungalows). Ils nous regardent avec leurs petits yeux vifs, assis sur leurs pattes arrières, seules leurs oreilles bougent, tournant à droite ou à gauche. Lorsqu’ils décident d’aller brouter ailleurs, ils se retournent et sautent comme sur des ressorts. Autour de notre bungalow, la course a démarré et c’est à celui qui en fait le tour le plus rapidement. Une maman mange tranquillement avec son petit bien à l’abri dans sa poche, on l’imagine facilement tétant sa mère, les pattes repliées dans un univers doux et chaud. Les kangourous ne vivent pas dans cette région car ils ont besoin d’une herbe plus grasse et d’une température plus fraîche.

L’excursion d’aujourd’hui, est une croisière sur la rivière Katherine. Mais autant à la Yellow River nous avons vu de la faune et de la flore, autant ici au parc Nitmiluk nous nous émerveillons devant le minéral. La rivière nous emmène dans des canyons de couleur orangé, tous plus beaux les uns que les autres. 150 m. de roches ocres surplombent 50 m. d’eau verte. La tranquillité et le silence des lieux s’accordent bien avec les dimensions. Nous sommes en saison sèche et le niveau bas de l’eau met en valeur les parois verticales, leurs anfractuosités et leurs couleurs.  En saison humide, des centaines de chutes d’eau se déversent dans la rivière, noyant les quelques arbres qui arrivent à pousser les pieds dans l’eau. Ils sont presque horizontaux, leur forme étrange donnée par le courant important s’élevant à 40 km/h. 3 gorges se succèdent, mais il n’y a pas assez d’eau pour les passer, alors nous marchons le long de la rivière pour monter sur un autre bateau, qui nous attend de l’autre côté. Ces petites marches nous permettent d’approcher la roche et de distinguer des peintures rupestres.

Et qui dit eau, dit crocodile ! Ils sont beaucoup moins nombreux, ou plus timides ici. Nous n’en apercevons que quelque uns plongeant dès notre approche.
Et pourtant nous allons nous baigner ! mais loin d’eux, dans une «piscine» alimentée par une mince cascade et sans contact avec la rivière. Nous sommes les premiers à rentrer dans l’eau fraîche. Les australiens sautent quelques minutes après. Voulaient-ils savoir s’il n’y avait vraiment pas de crocodiles ? Elle est délicieuse et la douche sous la chute est énergisante !

Dans la rivière Adélaïde, 6 000 crocodiles vivent. Régulièrement des accidents arrivent, et il faudra un jour les limiter. Au diner nous en avons mangé en brochettes, le goût ressemble à un mélange de poulet et de poisson.

Déjeuner rapide à l’embarcadère, notre journée n’est pas terminée. Nous nous rendons au Top Diji Cultural Center pour nous initier à l’art aborigène. Première séance dédiée à la peinture originale. Installés sur l’herbe, Denis & Camille choisissent la représentation de la nourriture, graines et animaux, et dessinent un baramundi et une tortue. Isabelle & Viviane choisissent la représentation d’une histoire sur un marque-pages, et dessinent notre voyage avec la terre et les océans à traverser. Puis nous apprenons à faire du feu avec deux bouts de bois frottés l’un dans l’autre. Ampoules garanties ! Nous terminons par le lancer de javelot sur un kangourou, en carton, et nous nous apercevons que nous ne sommes pas encore prêts à vivre seuls dans le busch australien.

Les filles donnent le biberon à Jack, qui a été percuté par une voiture et récupéré par les propriétaires. Il a quatre mois et déjà de belles griffes noires et de grandes pattes. Il est installé dans un sac et ne veut plus quitter leurs bras.

Demain, nous reprenons la route en direction du nord, et arrêt à Adélaïde River, mais cela sera une autre histoire.

Nous avons de nouvelles adresses e-mail, que nous avons envoyés par mail à tous les contacts que nous avions. Si vous n’avez pas reçu ce message sur votre boite e-mail, c’est que nous n’avons pas ou plus, votre adresse.
Contactez-nous par isabellefol@ymail.com afin de vous enregistrer et de vous envoyer nos nouveaux mails.

La wifi est mauvaise dans toute l'Australie, patientez.

Bye, Bye.